La réponse du
comité directeur de l'AGM Gym Féminine
Le comité directeur de
l'AGM Gym Féminine, réuni le 5/06, comme chaque premier jeudi de chaque
mois, a décidé de ne pas répondre par voie de presse mais d'informer ses
adhérents sur la réalité et la véracité de quelques points de l'article.
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La salle spécialisée
dont il est question a été construite en 2000 par la Ville de Vesoul,
sur la demande de l'AGM, qui avait et des problèmes de place par rapport
à ses effectifs et des problèmes techniques (pas de praticable, pas de
saut …) dans la salle mise à disposition en 1985 à la Maison des Associations.
Son financement a été essentiellement assuré par la Ville de Vesoul et
par une subvention du conseil général de la Haute Saône, sans aide du
district de Vesoul. Elle accueille donc logiquement les entraînements
des deux clubs vésuliens : sections masculine et féminine de l'AGM Gym
ainsi que, dans la journée, des écoles primaires, le collège Jean Macé
et le Lycée du Marteroy. Son entretien est assuré seulement par la Ville
de Vesoul. Donc, lorsque Philippe Salomé est " sollicité pour donner l'autorisation
d'utiliser la salle ", il répond négativement, mais, n'étant pas propriétaire
de la salle, il en réfère au service des sports.(1)
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Le praticable de 12m
x 12 m qui permettait à Echenoz de répéter ses chorégraphies euroteam
n'a jamais été payé par les six clubs hauts saônois. (2 ): lettre de M.
Ch. Emann. D'autre part, la réglementation Euroteam ne demande pas expressément
un praticable dynamique mais une surface de 12x12m dont Echenoz peut bénéficier
dans le gymnase intercommunal des Haberges où le club dispose depuis de
nombreuses années de plusieurs créneaux horaires. D'autre part, lorsque
l'équipe d'Euroteam d'Echenoz est venue dans la salle, parce qu'elle y
est venue, on la voit plutôt sur la piste d'acrobatie, au saut de cheval,
au trampoline ou à l'acro-trampo.
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Le club d'Echenoz,
comme tous les clubs hauts saônois, peut entraîner des gymnastes dans
la salle spécialisée lors des actions organisées par le comité départemental.
Pour la saison 2002-2003 : 3 semaines de stage pendant les petites vacances
réparties entre filles et graçons, 10 samedis, dont 8 " vaqués " dans
les écoles primaires, ce qui permet de participer toute la journée. Le
club d'Echenoz n'est venu que trois fois. D'autre part, un petit groupe
de jeunes gymnastes d'Echenoz est venu s'entraîner un mercredi par mois
dans le cadre d'actions régionales. Le club n'a jamais fourni d'encadrement
comme il l'aurait dû.
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Il y a 10 ans, Philippe
Salomé élu président de la section gym féminine, dans un souci d'apaisement,
a proposé que les trois clubs organisent ensemble les compétitions. Ce
qui signifie que tous les bénéfices de ces manifestations sont, jusqu'à
présent, partagés en trois parts égales.
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Il est vrai qu'à lire
l'article, il n'y a à Echenoz qu'une équipe qui semble compter, l'Euroteam,
dans la quelle on retrouve essentiellement les enfants d'un groupe, voire
d'un clan : Cindy Clerc fille de " Nelly ", Alexia Roux fille de " Pascal
et Martine " , Laurie Gillot fille de " Michel " .. etc …
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Ce qui nous amène à
la notion de Fair Play. Aurait-on déjà oublié à Echenoz qu'une dizaine
de gymnastes " aérobic ", désireuses de venir au club de Vesoul, ont été
privées de compétition pendant une saison, sur demande de M. Pierre Carlet
? Quant à la concurrence évoquée par Philippe Salomé ( seule personne
avec M. Parmentelot adjoint aux sports, à être nommément désignée ) il
s'agit certes d'une concurrence sportive, mais aussi et surtout d'une
concurrence économique. En effet, l'AGM a pour objectif primordial de
pérenniser l'emploi de son jeune cadre ; pour cela elle doit maintenir,
voire augmenter le nombre de ses adhérents tout en conservant la qualité
de ses prestations. A ce titre le club participe à la préservation, à
l'entretien et au renouvellement du matériel. Il est donc bien évident
que nous, dirigeants, ne souhaitons pas la présence du voisin sur notre
territoire qui abrite, qui plus est, le secrétariat du club, le panneau
d'affichage, etc … Si nous affichons cette réponse aujourd'hui, c'est
après 20 ans de " tracasseries " auxquelles nous n'avons jamais répondu.
Mais là , nous ne pouvons faire autrement puisque l'affaire a été rendue
publique du fait du club d'Echenoz.
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Notes : (1) L'AGM
n'est pas un service municipal, c'est un club omnisports sous le régime
de la loi de 1901. La gymnastique comprend trois sections indépendantes,
dont la gestion et l'encadrement sont assurés par des bénévoles. L'AGM
Gym Féminine a une salariée Floriane Gagey .
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note (2) lettre de Charles
Emann Charles Emann au chef d'Agence de l'Est Républicain :
Suite à l'article " Drôle de gym à Echenoz " paru le lundi 2 Juin dans
votre journal, j 'aimerais apporter les précisions suivantes. " Nelly
et Pierre déclarent que le praticable départemental a été payé par une
participation des six clubs haut saônois ", ce qui est totalement inexact.
Etant à cette époque président en exercice du Comité Départemental de
gym de la Haute Saône, j'ai obtenu une subvention du Conseil Général de
Haute Saône de 50 000 F. J'ai réuni le comité directeur qui a proposé
de partager cette somme entre les clubs, ce que j'ai refusé. Il a été
décidé d'acheter un praticable départemental. Après consultation des fournisseurs,
c'est la société Gymnova qui a été retenue pour un prix d'environ 120
000 F, moins 30% de remise accordée par le PDG de cette société, ancien
gym de l'équipe de France que j'ai eu l'honneur d'accompagner lors de
nombreuses compétitions à l'étranger. J'ai traité un prêt de 40 000 F
au Crédit Mutuel de Vesoul. Dès que le dossier a été constitué une lettre
a été envoyée à chaque association. Par téléphone, le président de la
Légère Mélinoise de l'époque, M. André Catté, m'a informé que sa société
n'avait pas à payer un praticable qui ne servirait qu'à l'AGM. Merci !
Héricourt, par téléphone également a produit une réponse quasiment similaire.
Lure et Luxeuil n'ont pas fait connaître leur position. Le comité départemental
a payé le premier remboursement du prêt sur ses propres fonds. Les années
suivantes ont été payées par les les recettes issues des compétitions
qui se déroulaient à Vesoul. Donc aucun des six clubs n'a participé au
financement de ce praticable. Les bilans financiers du comité départemental
en sont une preuve formelle. Il m'a semblé important de faire ce rectificatif.
Ayant jugé utile en l'espèce de faire usage de mon droit de réponse il
me semble souhaitable que vous publiiez ces précisions dans vos colonnes.
Je vous prie de croire M. le Chef d'Agence à mes meilleurs sentiments
sportifs. Charles EMANN